Dernières étapes en Inde : Mumbaï, Goa et Calcutta

Poursuivant notre périple indien et renouant enfin avec le ferroviaire, notre mode de transport préféré, nous avons quitté Udaïpur un soir, pour Ahmedabad puis Mumbaï. La végétation, verte et fournie, est apparue au matin, la pluie aussi. Nous cherchions la mousson et elle nous a trouvés, enfin, à Mumbaï, ou de très grosses et très longues averses arrosent les rues et les passants qui les arpentent dans une apparente indifférence au fait d'être mouillés. Pas de règle, vague plastique autour du corps, parapluie ou rien du tout, chaussures de ville, sandales ou pieds nus, les indiens continuent leurs activités sous la pluie, les petits commerçant tendant des bâches au dessus des étals.

Mumbaï, son célèbre hôtel de luxe - le Taj Mahal -, ses quartiers chics, sa plage infréquentable, ses restaurants branchés, et la misère toujours, sur les trottoirs, au coin de la rue. Nous avons repris le train après quelques jours de marches et de pauses-cafés, pour aller nous baigner sur les plages de Goa.

Goa est un petit état indien un peu spécial : Les hindous, bien que majoritaires, y sont moins visibles que les fervents chrétiens qui fréquentent les nombreuses églises portugaises, les noms des rues souvent à connotation religieuse catholique. L'alcool n'y est pas interdit ni surtaxe, et l'on mange de la viande dans la plupart des restaurants.
Question plage, nous en avons un peu - mais peu - profité. Trois jours de beau temps ont pourtant agrémenté notre séjour, mais la baignade est formellement interdite pendant la période de mousson. Tout au plus avons nous fait trempette jusqu'à la taille, dans les rouleaux du rivage, entourés d'indiens joviaux en goguette et de "life guards" très vigilants.

Notre troisième étape, Kolkata (Calcutta), après un saut en avion - Mon Dieu ! et le Dogme du voyage, alors ???- s'est révélée être une ville intéressante, ou nous avons pu trouver quelques cafés et restaurants occidentalement acceptables, et nous balader au milieu d'une foule dense de piétons et véhicules en tous genres.

Un peu las cependant de cette Inde par tant d'aspects si incompréhensible et choquante, nous avons encore pris l'avion, pour la Thaïlande. En effet, d'une part il n'existe pas de transport maritime de passagers entre l'Inde et la Thaïlande, et le Myanmar interdit sa traversée (l'étranger doit repartir par le point terrestre où il est rentré), d'autre part Pascal et Krystof, en vacances d'été, nous y rejoignaient début août avec champagne et bon bordeaux dans leurs bagages...

Prochains épisodes : un bout de Thaïlande, de vraies vacances, et un saut spacio-temporel au Laos.

Bonne rentrée des classes !

Bises et à bientôt


Ronan et Amar,

le 9 septembre 2009

Pour être tenu au courant des derniers articles publiés, inscrivez vous à notre newsletter (en bas à droite) en cochant les 2 cases (articles et newsletter).

Comments

[aleth]

ouah, quel bonheur de vous lire et de partir un peu avec vous.au pommarhastan dans les dédales de nos bonnes veilles cuveries on a une pensée émue pour votre belle aventure."le bonheur est unreve d'enfant réalisé dans l'age adulte."profitez de votre belle maison qu'est le monde, on vous garde à boire!!!

[Amar et Ronan]

Merci pour ce sage message ! Nous pensons à vous chaque fois que nous buvons du vin (pour le moment aucune bouteille n'a souffert la comparaison avec votre nectar). Nous n'avons pas gouté le vin
Thaï (on pourra le faire à notre deuxième passage), mais il parait qu'au Vietnam ils en font aussi (nous y serons dans quelques jours). Le Laos est un pays merveilleusement tranquille, beau, ses
habitants souriants et détendus. Certes ils n'ont pas d'argent, mais tout ce qu'il faut pour ne pas avoir faim, l'espace pour se loger, l'eau pour boire ou se laver. Il manque juste des écoles...
ils ont du mal à faire une addition sans calculette.
Bises de nous deux, nous espérons que la cuvée 2009 évolue bien !
Ronan et Amar

[Françoise]

Merci pour l'image....

[Ronan]

Amis poëtes Bonsoir !
La position me fait parfois penser à de gros échassiers à la déambulation maladroite dont les ailes seraient formées par cuisses, tibias et genoux.
bisous
Ha, j'ai oublié l'adjectif douteux après mur....

[Françoise]

La position accroupie, les fesses au niveau des talons n'est pas typique de l'Inde. A Moscou vous ne l'avez pas vu car vous êtes venus en plein hiver et qu'en plein hiver les gens ne s'assoient pas comme cela dans la rue. Mais en été, quand on peut trainer dehors sans geler, les tadjiks, les bouriates et tous ces peuples d'Asie Centrale et de l'est lointaint russe s'assoient comme cela.

[Ronan]

Je progresse, je progresse... Au sortir de l'Asie, je n aurai plus besoin de me tenir a un mur au petit coin...
bises
Ronan